Tout ce qu’il faut savoir sur les soldes intermediaires de gestion

Afin de suivre l’évolution du bénéfice et de l’activité d’une entreprise, cette dernière doit à tout prix effectuer l’analyse du résultat dégagé au cours de l’exercice. Pour s’y prendre, elle peut s’aider de l’établissement du tableau des soldes intermédiaires de gestion encore appelés SIG. Que représentent-ils donc ? Découvrez cela dans cet article. 

À quoi servent les soldes intermédiaires de gestion (SIG) ?

Il s’agit de neuf catégories de soldes établies dans un tableau et dont le calcul est effectué à partir des éléments de charges et de produits du compte de résultat. En effet, ils permettent de suivre au fur et à mesure chacune des étapes de construction du résultat net d’exploitation de l’entreprise depuis son chiffre d’affaires. De plus, ils permettent de fournir des explications quant à la création de richesse réalisée par l’entreprise et à sa répartition équitable entre employés et actionnaires.

 En outre, les soldes intermédiaires de gestion sont en mesure d’opérer une distinction des diverses fonctions de l’entreprise (RH, approvisionnement, etc.) tout en optimisant chacune d’entre elles. À partir des SIG peuvent être déterminés les différents ratios sur lesquels agir pour apprécier la rentabilité, la solvabilité ainsi que la liquidité de cette entreprise. Cependant, il est vivement recommandé d’accompagner cette étude quantitative d’éléments qualitatifs tels que des informations concernant la concurrence ainsi que le mode de consommation des clients.

Calcul et interprétation des SIG

Diverses étapes doivent être suivies avant d’obtenir le résultat net d’exploitation de l’entreprise. Ainsi, le calcul des soldes intermédiaires de gestion débute par le calcul de la marge commerciale ou la marge de production. Cet indicateur est primordial pour toute entreprise spécialisée en négoce ou pour toute structure de production de biens ou de services. La marge commerciale s’obtient par le différé entre le coût de vente des marchandises et leur coût d’achat. Ce dernier ne correspond qu’à une différence entre le prix d’achat et la variation de stocks de marchandises.

Quant à la marge de production, ce n’est rien d’autre que la différence entre la production de l’exercice et le vapeur d’achat des matières premières consommées. Il faudra ensuite déterminer la valeur ajoutée issue de l’activité d’exploitation de l’entreprise. Il de la richesse brute dégagée par cette dernière. En effet, la valeur ajoutée s’obtient par la différence entre le précédent indicateur, la production de l’exercice et la consommation en Provence des tiers. S’ensuit ensuite le calcul de l’excédent brut d’exploitation (EBE), la trésorerie potentielle dégagée du fait de l’exploitation d’une société. L’EBE tient compte du solde précédent duquel est retranché l’impôt et versement assimilés société ainsi que les charges relatives au personnel.

Le calcul du résultat d’exploitation est déterminant pour mesurer l’étendue de l’entreprise à utiliser sa seule activité principale pour dégager des ressources. Pour l’obtenir, on incorpore à l’EBE les reprises sur provisions ainsi que les autres produits d’exploitation et il est fait soustraction de toutes dotations aux amortissements et de toutes autres charges. Les étapes suivantes correspondent au calcul du résultat courant avant impôt et du résultat exceptionnel. Le résultat courant avant impôt s’obtient par la somme entre le résultat d’exploitation et celui financier. Quant au résultat exceptionnel, il s’obtient par la différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles. Il est désormais temps de passer au calcul du résultat net caractérisant le bénéfice ou la perte réalisé par l’entreprise.